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1951 : le 8 novembre, les anglais Eric Shipton, Michael Ward,
et
le sherpa Sen Tensing des empreintes à 6000 m
d’altitude
(près de 5000 m selon “le yéti
démystifié”), près du
glacier
Menlung-tsé, à la frontière
népalo-tibétaine, sur plus d’un
kilomètre et
demi. Les photos des empreintes de 33 cm de long avec quatre orteils
font le tour du monde. D’après les empreintes,
Eric
Shipton évalue la créature à au moins
2m40.
1952 : Une expédition suisse à lieu pour
la
recherche du yéti. Elle trouve de nombreuses traces sur le
glacier de Khumbu, que le chef de l’expédition
déclare par la suite ayant pu être faite par un
ours.
14 - 1953 : John Hunt, accompagné de sa femme, chef
de
l’expédition victorieuse de l’Everest en
1952,
trouve de nouvelles traces sur le glacier Zému (Sikkim).
15 - 1953 : John Hunt interroge les lamas du
monastère de
Thyangbotchi, situé à 4300 m d’altitude
à
quelques kilomètres au sud de l’Everest, au sujet
du
yéti. Ils déclarent que ses apparitions ne sont
pas
rares, qu’ils se tiennent souvent debout, qu’ils
mesurent
de 1m50 à 2m, et qu’ils sont couverts de poils
gris-bruns.
16- 1953 : Charles Stonor, parti en reconnaissance pour
l’expédition-yéti de Ralph Izzard,
recueilli le
témoignage d’un sherpa, Pasang Nima, ayant vu un
yéti trois mois plutôt à 300 m de la
taille
d’un homme se déplaçant un peu
courbé en
avant. Il vit lui-même un peu plus tard des traces
à
une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de
l’Everest,
à 4300 m d’altitude.
17 - 1954 : expédition américaine de
Ralph Izzard
(voir son livre “Sur la piste de l’abominable homme
des
neiges” l’Etoile filante, 1955) dans la
région de
l’Everest (sud et ouest).
Témoignages tiré de cet ouvrage :
- page 12 : à Macherma, à 4876 m
d’altitude (sud de l’Everest): 1m50,
brun-roux,
bipède, traits d’un singe, crâne
conique, cheveux
très longs couvrant les yeux, très grande bouche,
dents
saillantes, comportement de colère : court en rond
en
arrachant des pierres et touffes d’herbe. Laisse de larges
empreintes.
- Le maître d’école de Darjeeling,
récent et
donc peu renseigné indiqua toutefois qu’il ya
avait deux
espèces de yétis, une grande (il indique la
région
de l’Everest) et une petite (il indique la vallée
inférieure de la Dudh Kosi, au sud de l’Everest).
- page 21: glacier de Khumbu, à 4500 m, lors de la
première ascension du mont Everest en 1952, le Dr
Wyss-Dunant
raconte la découvertes de plusieurs traces de
yéti de
tailles différentes : de 20 à 30 cm de
long. La
foulée des traces de 20 cm faisait 35 cm. Selon
l’enfoncement des plus grandes traces, il estime le poids de
l’animal entre 80 et 100 kg. Il distingue 5 doigts dont trois
armés de griffes (détail unique), et trois traces
triangulaires côté talon sur les traces
“adultes” qu’il attribue à des
touffes de
poils. Les traces indiquent à un moment une marche en file
indienne, chacun posant les pieds dans les traces de l’autre,
et
le saut d’un rocher à quatre pattes (il ne parle
pas de
traces de mains).
- page 23 : 1948, col de Zemu, Sikkim. Attaque de deux
norvégiens par deux singes de taille humaine à
longue
queue (récit inconfirmable par la suite).
- page 34 : description d’un yéti, vu par
un
témoin indigène, Sonam Tensing, près
du
monastère de Thyangbochi sud de
l’Everest) : environ
1m67, sans queue, poils brun-rouge, visage glabre, tête haute
et
pointue, marchant généralement debout mais
courant
à quatre pattes.
- page 54 : récit d’un
indigène : en
septembre-octobre, ils virent un yéti de la taille
d’un
homme de petite taille, ayant de très longs cheveux, le
ventre
et les cuisses garnies de longs poils. Le visage, la poitrine, et les
jambes au-dessous du genou paraissaient moins velues. Sa fourrure
était “à la fois sombre et claire et sa
poitrine
rougeâtre”. Il marchait debout, presque comme un
homme et
se penchait de temps en temps pour gratter le sol à la
recherche
de racines. A la vue des hommes il courût vers la
forêt,
sur deux pattes, mais de côté et presque
à
reculons, tout en poussant un cri aigu.
- page 67 : d’après les sherpas, il y a
deux
yétis : un grand, qui marche à quatre
pattes,
attaque les troupeaux de yacks, plutôt au Tibet
qu’en pays
sherpa qui pourrait être l’ours rouge, et, en pays
sherpa,
un petit, de la taille d’un garçon de 14 ans mais
bâti comme un homme, couvert de poils roux, plus
légèrement sur la poitrine, doté
d’une
longue chevelure atteignant la ceinture et d’une
tête
très allongée en forme de cône. Il vit
dans la
région rocheuse dépourvue d’arbres
au-dessous de la
limite des neiges. Il est bipède mais peut courir
à
quatre pattes pour aller plus vite.
- page 68 : récits
d’indigènes : un
yéti vu de dos qui avait tué un pica :
taille
d’un jeune garçon, tête très
pointue et
couvert de poils roux très clair, jappements de chien. En
février, au Tibet, à la tombée de la
nuit, cri
ressemblant à un appel, jacassement, empreintes de 20 cm de
long, bipèdes, ressemblant beaucoup à celles
d’un
pied humain dont les doigt seraient tous de la même longueur.
- page 72 : 1947, village de Pangbochi (sans doute
à
côté du monastère du même nom
au sud de
l’Everest), un yéti de la taille d’un
petit homme,
longs cheveux, larges épaules, couleur brun-rouge,
à la
vue du témoin indigène nommé Dahku, il
fait
quelques pas vers lui, debout, puis arrache des touffes
d’herbe
avec agitation.