Philippe Coudray
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27 - 1987 : Expédition yéti de Robert A. Hutchison, dans la région du sud de l’Everest, au nord-est du Népal, en pays Sherpa. Voir son livre “Sur les traces du yéti”, Robert Laffont, 1991.
Témoignages tirés de cet ouvrage :
- mars 1949 : à Mingbo, un berger nommé Mingma vit un yéti au milieu des rochers, à peu près de la taille d’un adolescent, qui le suivit. Il se cacha dans la maison de pierres et ne put faire fuir le yéti qui attendait qu’en brandissant par la fenêtre un tison rougit au feu.
- hiver 1950 : Pangboche, un gardien de troupeau nommé Dakhu vit quelque chose de poilus caché derrière les rochers. Un yéti se leva, marcha lentement vers sa direction sur deux jambes, en lui lançant des touffes d’herbes arrachées. Taille d’un jeune garçon, tête allongée et corps couvert d’une toison brun-roux.
- Région de Khumbu (près de l’Everest), Tshola Khola, une vallée latérale située entre la Dudh Kosi et l’Imja, un yéti veur attaquer un troupeau de yacks. Les bergers firent un feu pour le faire fuir.
- Un sherpa précise que les yétis se déplacent surtout de nuit.
- Vallée de Chhukhung, village Bibre à 4550 m. Deux yéti vus à 300 m : l’un semblait adulte, de la taille d’un homme assez petit, l’autre plus petit paraissait être un jeune. Leurs corps étaient entièrement couverts de longs poils brun-roussâtres et ils se fondaient parfaitement dans le paysage. Ils parcouraient les broussailles en quête de quelque chose. Quand ils aperçurent les hommes (Gary conduisant un groupe de trekkers), ils manifestèrent quelques signes de nervosité. Le plus grand saisit à deux mains une grosse pierre te la lança en direction de Gary, puis ils s’enfuirent.
- yétis aperçus sur le bord du plateau au-dessus de Konar l’hiver. Après d’abondante chutes de neige l’un d’eux avait essyé de descendre jusqu’à Konar, mais les villageois l’ont fait fuir. Les plus petits sont selon eux ceux qui ont la tête allongée.
- 12 juillet 1974 : Lhaupa Dolma, gardienne de troupeau, 19 ans et originaire du village de Khumjung, gardait des yacks et des zoms (le zom est le croisement femelle entre un bœuf tibétain et un yack).Il pleuvait. Elle entendit siffler et croyait que son frère rentrait. Elle s’assit au bord du torrent pour attendre. Au bout de quelques minutes elle fut saisie par derrière et précipitée dans le torrent. Quand elle retrouva ses esprits, elle vit un ‘shuti”, censé être la variété la plus corpulente de yéti ayant un goût prononcé pour la viande de yack, empoigner l’une de ses zoms par les cornes et la tuer en lui brisant le cou avec un bruit sec. Le shuti ouvrit ensuite le ventre de la zom et puisa à pleines mains dans ses entrailles. Un tout jeune yack s’approcha avec sa mère, curieux. Le chuti l’envoya d’un coup à 6 mètres de là, le tuant net, et brisa les pattes de sa mère pour sucer la moelle des os. Il chercha à cacher l’une des carcasses sous un surplomb rocheux, puis, rassasié, s’éloigna d’un pas nonchalant pour entreprendre ensuite avec célérité l’ascension du pic de Macherma par sa base sud, alternativement à quatre pattes et debout.
- Le yéti passa la nuit l’hiver dans les cabanes de berger où il laisse une forte odeur (près de Konor).
- L’abbé Nawang déclare qu’il y a deux sortes de yétis, le shuti, visible au Tibet mais, pense-t-il, pas en pays sherpa (Népal), très semblable à l’ours noir, mais plus grand et couvert d’une toison roussâtre, dangereux pour le bétail et l’homme, et le mitey beaucoup plus petit, visible en pays sherpa.
- Macherma : un yack tué par un yéti dont les empreintes font 40 cm de long. Excréments blancs et sentant mauvais.
- Pied de yéti : possésé par un certain Tenzing Tsherpin, et montré à l’auteur du livre en lui interdisant de le photographier.
Un pied gauche de 18,5 cm de long sans le talon, et 9 cm de large. Cinq orteils de taille plus ou moins égale, pratiquement séparés et un important cou-de-pied. Le gros orteil était à peine plus développé que les autres, mais avait un ongle rond et recourbé de 5,3 cm. On trouve dans la littérature tibétaine des références à ce qu’il appellent le mi-go, qui signifie homme sauvage ou almas. Si l’on rajoute un talon présumé de 5 cm, le rapport longueur-largeur d’un tel pied est de 2,3 c’est-à-dire celui de l’homme de néanderthal, contre 3,4 pour l’homme moderne.
Les empreintes :
- Des empreintes bipèdes d’un pied de pointure 41 avec cinq orteils tout juste discernables, semblable à la photo prise par Shipton en 1951.
- D’autres de 40 cm environ mais datant d’une semaine et faites par deux animaux marchant en file indienne, empreintes “beaucoup plus petites” quand il n’y avait qu’un seul animal.

1988 : une expédition yéti de onze occidentaux dirigée par l’alpiniste Chris Bonington, ne rapporte qu’un beau film sur l’Himalaya.

Enfin, dans le livre de Bernard Heuvelmans, “sur la piste des bêtes ignorées”, tome 2 page 28, on trouve le témoignage de Chemed Rigdzin qui prétend avoir vu deux corps de yéti momifiés dans le monastère de Rhibotchi, Tibet oriental, et celui de Sakya, province de Chigatse, dans le Tibet méridional. Il parle d’un singe énorme mesurant environ 2m40 de haut, avec un crâne très plat et un corps couvert de poils bruns foncé de 3 à 4 cm.

Relevés des tailles de yétis et de leurs traces
selon les témoignages recueillis
dans les régions de l’Everest et du Sikkim :


Taille des traces :

Grandes : 3
45 à 60 cm : 1 (évaluation)
45 cm : 1
40 cm : 1
33 cm : 1
30 cm : 1
20-30 cm : (évaluation) 1 , avec 5 orteils : 2
20 cm : 1
15-17 cm : (évaluation) 1 avec 5 orteils
“larges empreintes” : 6

Les empreintes vont donc d’environ 15 à 50 cm.


Taille des yétis :

3 mètres : 1
2m40 : 1 de couleur fauve
1m75 : 1 de couleur brune
1m50 à 2m : 2
1m67 : 1
1m50 : 1

Surtout de petits yétis roux d’environ 1m50,
quelques rares grands fauve ou bruns.




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