A partir de trois livres
que j'ai pu
trouver sur le yeti,
j'ai tenté de refaire la chronologie des
découvertes,
expéditions et rencontres concernant ce bipède
plutôt mystérieux.
HISTORIQUE DES DÉCOUVERTES, EXPÉDITIONS,
RENCONTRES
D’après “Sur les traces du
yéti et autres
créatures clandestines” de Richard D. Nolane,
“ Le
yéti démystifié”
d’Albert-Frédéric Baudrimont,
“Sur la piste
de l’abominable homme des neiges” de Ralph Izzard.
1-1887 : Dans un recueil de souvenirs publié en
1889,
“Among the Himalayas”, L.A.Waddell, un major du
service de
santé de l’armée britannique, raconte
comment il a
vu une série de grandes empreintes de pieds nus dans la
neige
laissées par une créature bipède, au
nord-est du
Sikkim.
2-1902 : au col de Chumbitang, à la
frontière
séparant le Tibet du Sikkim, des ouvriers posant le
télégraphe entre Lhassa, au Tibet, et Kalimpong,
au
Bengale (région englobant l’Inde de
l’est et le
Bangladesh), se perdent. Des militaires partis à leur
recherche
tombent sur un yéti endormi et le tuent.
Dans son livre de 1957, “Jadoo”, John A. Keel
relate le
récit d’un vieil indien alors soldat qui
l’a
vu : 3 mètres de haut, poils hirsutes de 7
à 8 cm de
long. Visage effrayant sans poils, dents jaunes et
acérées, yeux rouges et froids.
3- 1906 selon “Le yéti
démystifié”,
1915 selon “Sur les traces du yéti et autres
créatures clandestines” : R.O.Gent,
officier
forestier en poste à Darjeeling (Inde, près de la
frontière sud du Sikkim), observe vers Phalut des empreintes
de
pied de type humain mais de grande taille (45 à 60 cm de
long
selon “Sur les traces du yéti et autres
créatures
clandestines” et 33 à 37 cm de long selon
“Sur les
traces du yéti et autres créatures
clandestines”)
4- 1920 : Une expédition montagnarde au col de
Lapkha-La,
non loin de la face nord de l’Everest, à 5000 m
d’altitude, voit à la jumelle des formes sombres
se
déplaçant sur un champ de neige encore plus
élevé. Leur empreintes faisait trois fois la
taille de
celle d’un être humain.
5- 1925 : l’explorateur A.N. Tombazi, membre de la
Royal
Geographical Society anglaise, vit à une quinzaine de
kilomètres du glacier de Zemu, au pied du mont Kabu, au
Sikkim,
à 4500 m d’altitude, une silhouette noire sur fond
de
neige au loin qui lui apparut nue, de forme humaine,
déracinant
de temps à autre des rhododendrons nains. Il
découvre
ensuite ses empreintes, semblables à celles d’un
homme
avec cinq orteils bien visibles mais plus petites que celle
d’un
homme (15-17 cm de long, d’après “Sur la
piste de
l’abominable homme des neiges”, page 20)(ermite
humain ou
petit yéti ?).
6 - 1925 : John Hunt vit également des empreintes
au
Sikkim.
7 - 1931 : Bentley Beauman vit un yéti sur un
glacier non
loin des sources du Gange à 4200 m à
l’ouest de
l’Himalaya.
8 - 1936 : Eric Shipton, l’auteur de la
première
photo de trace de pas de yéti en 1951 qui fera le tour du
monde,
voit “une piste
d’éléphant”
laissée par un animal bipède, à 4800 m
d’altitude (pas de lieu précisé).
9 - 1937 : Frank Smythe, dans la vallée de
Bhyundar, dans
la province indienne du Garwhal (à mi-chemin entre le
Népal et le Ladakh, aux sources du Gange) à 6000
m
d’altitude, Vit une piste d’empreintes
énormes ayant
cinq orteils à l’avant et deux à
l’arrière (callosités au talon ?),
menant
jusqu’à l’entrée
d’une caverne (cinq
orteils entrent en contradiction avec les quatre habituels).
10 - 1937 : H.W.Tilman découvre des empreintes sur
le
glacier du Biafo au Baltistan dans le massif du Karakoram (Pakistan).
11 - Après la deuxième guerre mondiale, deux
ingénieurs norvégiens, A. Thorberg et J. Frostis
sont
attaqués sur le glacier du Zému, au pied du mont
Kabu, au
Sikkim,par deux singes de grande taille qu’ils pensent
être
les langurs de l’Himalaya mais ils sont intrigués
par la
taille anormalement grande de leurs empreintes laissées dans
la
neige.
12 - 1942 : Six hommes évadés
d’un camp de
travail rencontrent dans le défilé de Tien Shan,
alors
qu’ils passaient du Tibet au Népal, en route vers
le
Sikkim,
ont observé pendant deux heures, non loin de
l’endroit ou
s’ouvre la vallée du Chumbi, au confin du Sikkim
et du
Bouthan, où passe la route qui mène vers les
plaines de
l’Inde, deux créatures de 2m40 de haut environ
l’un
d’eux étant plus petit, se tenant droit, bombant
leur
thorax puissant, ayant de longs bras (mains à hauteur des
genoux), leurs oreilles étaient plaquées, et de
profil le
contour postérieur de leur crâne formait une ligne
droite
de puis le sommet de la tête jusqu’aux
épaules
(“nuque à la prussienne”). Leur corps
était
recouvert de poils courts d’une teinte fauve avec une
abondante
chevelure rousse aux reflets gris. “Le couple ne cessait de
tourner lentement sur place en se dandinant de manière
curieuse
et s’arrêtant de temps en temps comme pour admirer
le
paysage”.